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CURIA 3 : LOGISTIKON / SPECUS 15 : PRAVITAS Label: Iskyz productions / VICARIUS FILII DEI |
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Total duration of the album : 62'40 (1 track)
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WAV 16 bits: 630 Mo
mp3: 129 Mo
Description:
SPECUS 15 : PRAVITAS
Besides the blood, the meeting of our seas locks the azure into an immense chaos.
Every dog feels coming the death. Bites this face!
Scars and wounds are only the stigmas of the existence:
Sweat and toil not to think any more, run out every day to find any more the time to cry.
The night dreams fill the Milky Way of tulips and roses, poppies and hawthorns, rhododendrons and white dead-nettles...
The smell of this flora gets involved in the miasma of this lengthened, sluggish and naked body, an antique goddess that we guess magnificent.
But worms, tasting her flesh, erase this image.
We would want to imagine intense and extraordinary blue eyes to fill these swarming orbits...
Steams stinking of the death in this place are unbearable; the flesh in decomposition gets involved in the shroud made of mouldy leaves...
However, the peace of mind of the forest remained pure is an ideal place to purify itself: removing my clothes and lengthening me silently beside the goddess, I finally find what I am looking for.
The kisses follow in caresses, waking our bodies uniting slowly.
In a fervent outburst, my dripping hands sculpt her bodies.
But now the day wakes up, freshly of dew, marking the hour of my bedtime...
SPECUS 15 : PRAVITAS
Outre le sang, la réunion de nos mers enferme l'azur dans un immense chaos.
Chaque chien sent venir la mort. Mord ce visage !
Les cicatrices et les plaies ne sont que les stigmates de l'existence :
Suer et peiner pour ne plus penser, s'épuiser chaque jour pour ne plus trouver le temps de pleurer.
Les songes de la nuit emplissent la Voie Lactée de tulipes et de roses, de coquelicots et d'aubépines, de rhododendrons et d'orties blanches...
L'odeur de cette flore se mêle au miasme de ce corps étendu, inerte et nu, d'une déesse antique que l'on devine superbe.
Mais les vers, dégustant ses chairs, effacent cette image.
On voudrait imaginer d'intenses et extraordinaires yeux bleus combler ces orbites grouillantes...
Les effluves pestilentielles de la mort en ce lieu sont insupportables ; la chair en putréfaction se mêle au linceul de feuilles moisie...
Cependant, la quiétude de la forêt restée pure est un endroit idéal pour se purifier : ôtant mes vêtements et m'allongeant silencieusement aux côtés de la déesse, je trouve enfin mon bonheur.
Les baisers suivent aux caresses, réveillant nos corps s'unissant lentement.
Dans un déchaînement frénétique, mes mains dégoulinantes sculptent sont corps.
Mais voilà que le jour s'éveille, frais de rosée, marquant l'heure de mon coucher...
